Jean Anglade

Le thiernois

Jean Anglade
Jean Anglade

« Anglade se plaît aux sujets shakespeariens. Mais au milieu de tout ça, c’est l’homme qui l’intéresse. Il l’examine dans les deux camps d’un oeil égal. Et il cherche à les juger sainement. »

Alexandre Vialatte

Né en 1915 à Thiers, dans un milieu modeste, Jean Anglade a été d’abord instituteur, puis professeur de lettres. Agrégé d’italien, il fit toute sa carrière dans l’enseignement, menant parallèlement une intense activité d’écrivain, explorant tous les genres, avec quelques titres consacrés. Prix des Libraires 1962 pour son roman La Foi et la Montagne. Un critique littéraire a pu dire de Jean Anglade qu’il est le «Pierre Jakez Hélias de l’Auvergne».

Son œuvre abondante est largement consacrée à l’Auvergne et en particulier à la région coutelière – la ville de Thiers et la montagne thiernoise – dont il se fait le chroniqueur attentif et inspiré. On citera :

  • Mes montagnes brûlées où il raconte sa terre d’enfance et les corvées de charbon du petit bougnat de Thiers, capitale de la coutellerie française.
  • Les ventres jaunes. Premier volume d’une trilogie mettant en scène une famille d’émouleurs, le métier emblématique de Thiers durant des siècles. Le terme « ventres jaunes » pour désigner les émouleurs est une invention du romancier, à partir d’une désignation ponctuelle trouvée dans un discours du député socialiste Joseph Claussat.